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A propos de l'ozone



Dans l'antiquité, les épopées d'Homère, de l'Iliade et de l'Odyssée, relatent la présence d’une odeur caractéristique qualifiée de « sulfureuse » survenant après des éclairs. Au XVIIIe siècle, le Hollandais Van Marum décèle une réduction de volume accompagnant l'apparition de cette odeur lors de décharges électriques produites dans l'air grâce à un appareil inventé depuis peu par l'Anglais Ramsden. En 1801, Cruicksank détecte une odeur semblable à celle du chlore durant l'électrolyse d'acide sulfurique. En 1840, le Suisse Schönbein de Bâle découvre réellement l’ozone et le nomme ainsi par référence à la racine grecque ozeïn signifiant exhaler une odeur, sentir. Le premier générateur d’ozone, encore utilisé actuellement, est basé sur un tube à décharge et est construit en 1857 par Siemens. La composition chimique de l’ozone grâce à une détermination indirecte de la densité est définie par Soret en 1865 : « l'hypothèse la plus logique pour expliquer cet ensemble de faits, consiste à admettre que l'ozone est une modification allotropique de l'oxygène ». Toutefois l’ozone pur n’est produit qu’en 1922 par Riesenfeld et Schwab. Après sa découverte et compte-tenu de l’observation de son impact sur les hommes, les animaux et les végétaux, des mesures quantitatives se sont avérées nécessaires comme en témoigne la notice sur les progrès de la météorologie éditée en 1869 par l’Académie des Sciences [Académie des Sciences, 1869].



A température ambiante et à pression atmosphérique, l’ozone est un gaz incolore ou bleuté s’il est observé sous une épaisseur suffisante, caractérisé par une odeur pénétrante décelable à partir de teneurs de 20 à 100 µg·m-3.