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Comportement de l'ozone dans les environnements intérieurs



L’existence de puits d’ozone significatifs dans les environnements intérieurs est démontrée par les ratios I/E très inférieurs à 1 [Weschler et Shields, 2000]. Ces puits résultent de réactions en phase homogène entre l’ozone et des espèces chimiques présentes dans l’air intérieur ainsi que de réactions en phase hétérogène correspondant à un dépôt de l’ozone sur les surfaces présentes dans l’environnement [Weschler, 2000].



Les espèces chimiques retrouvées dans l’air intérieur et susceptibles de réagir avec l’ozone peuvent avoir plusieurs origines, Figure I-6. Ces composés sont principalement des COV issus de sources exogènes liées à un transfert depuis l’air extérieur ou de sources endogènes regroupant entre autre les émissions des produits de construction, les équipements domestiques et les activités humaines, avec notamment l’utilisation de produits cosmétiques, de produits d’entretien, de désodorisants d’intérieur, de diffuseur de parfums d’ambiance etc.

Principales sources de COV susceptibles de réagir avec l’ozone dans les environnements intérieurs
Principales sources de COV susceptibles de réagir avec l’ozone dans les environnements intérieurs


Les produits de construction et de décoration, ou matériaux, constituent un puits d’ozone hétérogène par dépôt sur leurs surfaces. De plus, les matériaux sont une source de COV pouvant être modifiés par le dépôt d’ozone ou réagir avec l’ozone en phase gazeuse, impliquant ainsi un terme puits d’ozone homogène. Les matériaux interviennent donc à la fois comme puits homogène d’ozone par ozonolyse de leurs émissions et comme puits hétérogène par dépôt sur leurs surfaces.