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Structure et fonction des biofilms dans les canalisations d'eau



Dans les biofilms présents sur les canalisations d’eau potable, les bactéries à Gram négatif semblent prédominer. Parmi les espèces microbiennes identifiées, on note des bactéries (Pseudomonas, Sphingomonas, Flavimonas, Flavobacterium, Acinoetobacter, Aeromonas, Legionella, certains coliformes, mycobactéries atypiques, Aquabacterium), virus, amibes et parasites tels que Cryptosporidium et Giardia.



La matrice d’exopolymères piège les molécules assimilables et assure une quantité suffisante de nutriments aux microorganismes fixés. Ces substances sont captées et assimilées par certains microorganismes qui excrètent de nombreux métabolites pouvant servir de substrat à d’autres bactéries (co-métabolisme). Une quantité importante d’eau est également retenue dans le réseau d’exopolymères et garantit un environnement toujours hydraté aux microorganismes.

Au final, les biofilms atteignent un état d’équilibre dynamique avec confluence des microcolonies séparées par des travées aqueuses assurant un apport constant de nutriments aux microorganismes puis continuent à évoluer au cours du temps. Il existe d’une part, un détachement des microorganismes présents en surface, qui correspond soit à une simple érosion, phénomène le plus fréquent, soit à un arrachage du biofilm, avec transfert des microorganismes dans l’eau, et d’autre part, une adhérence des microorganismes circulants.