LES CLES DU DIMENSIONNEMENT
Ouvrages en commandePhotovoltaïque autonome
Photovoltaïque raccordé au réseau
Facteurs favorisants le développement des biofilms dans les canalisations d'eau
Plusieurs facteurs sont susceptibles de favoriser l’implantation des biofilms sur les canalisations au contact de l’eau destinée à la consommation humaine. Les plus influents sont :
- le régime hydraulique du système et ses variations (temps de séjour de l’eau, absence de variation du débit). Lehtola et al. ont étudié l’influence de la vitesse d’écoulement sur les biofilms. Les auteurs montrent que l’accélération de la vitesse d’écoulement augmente la croissance des biofilms aussi bien dans les tubes en cuivre qu’en matériaux plastique entraînant une augmentation immédiate du nombre de bactéries et de la concentration en cuivre dans les tubes en cuivre, du fait du détachement des sédiments des canalisations.
- la température de l’eau ;
- la composition physico-chimique de l’eau ;
- la nature et la concentration des éléments nutritifs (matières organiques, carbone inorganique, fer, phosphates) ;
- la présence d’un résiduel en chlore ;
- la densité des bactéries et espèces bactériennes introduites dans le réseau à partir de la ressource traitée ou non traitée ;
- la compétition et l’avantage donné à certaines espèces du fait de leurs exigences nutritionnelles ;
- la nature des matériaux utilisés en distribution d’eau potable. Ils sont tous largement colonisés par des micro-organismes mais les matériaux supports jouent un rôle considérable dans la sélection de la biomasse et son organisation. En effet, ils conditionnent l’efficacité d’adhésion des « pionniers » et peuvent être une source de nutriments ou de facteurs de croissance. Leur composition et les adjuvants nécessaires à leur stabilisation sont des facteurs de prolifération. D’autres propriétés du matériau interviennent également dans la formation du biofilm : l’âge et l’état de la surface mais aussi le relargage de composés biodégradables.
- la résistance aux oxydants des biomasses fixées qui s’explique en large partie par le pouvoir réducteur du biofilm, de la matière organique fixée et parfois du matériau support ainsi que la mauvaise diffusion de l’oxydant.