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Influence du cuivre sur les biomasses mircobiennes dans les canalisations d'eau > Conclusions



Cette synthèse “Influence du cuivre sur les biomasses microbiennes dans les canalisations d’eau” permet de suggérer les éléments globaux suivants :



  • Une faible littérature publiée : Malgré l'intérêt du sujet, il existe très peu d'articles récents présentant des résultats sur les effets des canalisations en cuivre sur les proliférations bactériennes dans les réseaux d'eau.
    Bien que d'une grande importance en terme économique et sanitaire, et malgré l'absence de description précise des phénomènes et des mécanismes de l'interaction canalisation en cuivre et biomasse microbienne, le sujet peut sembler trop appliqué ce qui ne doit pas inciter des fondamentalistes à se pencher sur le problème.
  • Les auteurs publiant récemment sur le sujet travaillent essentiellement dans des instituts américains, hollandais, canadiens et finlandais et quelques équipes ont publié en Italie, Espagne, Angleterre, Belgique, Russie.
  • Le faible nombre d’études abordant le sujet permet tout de même de répondre (sous réserve des données disponibles) aux différentes questions soulevées au début de la synthèse.
  • Même avec quelques exceptions, majoritairement, les résultats montrent que les canalisations en cuivre induisent un effet réducteur des biomasses fixées par comparaison avec d'autres matériaux dans les mêmes conditions opératoires.
  • Tout en se gardant de généraliser, il apparaît que les canalisations en cuivre testées montrent une colonisation moindre que le polyéthylène et parfois également que l'acier inoxydable.
  • Cet effet est perceptible sur les biomasses totales mesurées par des méthodes de croissance sur gélose mais aussi indirectement par une mesure de l'ATP ou des exopolymères.
  • Tout en tenant compte du faible nombre de travaux publiés, il apparaît que pour des flores particulières telles que les légionelles ou E. coli O157, le cuivre a montré un effet réducteur (ou limiteur) des biomasses. A plusieurs reprises, l’effet inhibiteur du cuivre sur Legionella pneumophila est évoqué, et certains auteurs préconisent l’utilisation des tubes en cuivre pour prévenir la croissance de la bactérie, dans les cas où des températures élevées ne peuvent être employées pour enrayer sa présence.
    L’usage de cuivre semble être également intéressant dans l’inhibition de la prolifération de Mycobacterium avium et Aeromonas hydrophila.
  • Néanmoins pour Helicobacter pylori, l'expérience réalisée montre que le cuivre peut être un matériau qui peut constituer un réservoir possible.
Il apparaît ainsi clairement que, même si la grande majorité des essais réalisés montre un avantage à l'emploi des canalisations en cuivre pour limiter les biomasses dans les réseaux, les données scientifiques sur un sujet aussi important ne sont pas assez nombreuses et pas assez affirmées ce qui est à regretter compte tenu de l'importance des enjeux.