GuidEnR HQE > Notion de confort hygrothermique > L’aspect physiologique : la thermorégulation  
GUIDEnR Haute Qualité Environnementale,
L'information HQE
 
 

 Actualités :  


LES CLES DU DIMENSIONNEMENT

Ouvrages en commande
Photovoltaïque autonome

Photovoltaïque raccordé au réseau





Notion de confort hygrothermique > L’aspect physiologique : la thermorégulation







Le maintien de la vie au niveau cellulaire, le fonctionnement des différents organes et l’activité musculaire nécessitent une dépense énergétique permanente, le métabolisme. Cette énergie dégagée essentiellement sous forme de chaleur se propage de l’intérieur vers l’extérieur de l’organisme, véhiculé par la conduction tissulaire et surtout par la convection sanguine. La répartition énergétique et les coefficients locaux d’échange de chaleur font que, globalement, le noyau central est à une température de l’ordre de 37 °C, alors que la surface périphérique (peau) est comprise entre 29-30 °C aux pieds et 34-35 °C au niveau de la tête. Ces températures sont susceptibles de varier, au quotidien, en réponse à des perturbations internes et externes.

La température interne varie essentiellement en fonction de l’activité de l’individu. Les déplacements et les activités musculaires dégagent de la chaleur dans les muscles ; cette chaleur est véhiculée par le sang, elle est donc distribuée centralement et modifie la température interne.

La température externe n’est pas affectée par l’activité métabolique ; elle dépend exclusivement des variations des paramètres extérieurs (température d’air, ou de rayonnement, vitesse d’air, vêtement).

L’homme étant homéotherme, il dispose d’un système dynamique de thermorégulation qui permet de contrôler et réguler les échanges de chaleur interne et externe du corps humain, dit système régulé passif, afin de maintenir les températures du corps à leurs valeurs de consigne [Parsons, 2003]. Deux types de thermorégulation peuvent être distinguées : une thermorégulation physiologique végétative dont le but est de garder la température interne du corps à l’alentour de 37°C, et une thermorégulation comportementale, consciente ou inconsciente, qui permettent d’anticiper les changements rapides dans l’environnement afin de limiter les réactions physiologiques perçues comme désagréables.