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Gestion urbaine des eaux pluviales > Valorisation paysagère et urbaine > Freins principaux à l’utilisation des techniques alternatives


Un point commun, dans tous les pays et pour presque toutes les formes d'ouvrage est la difficulté de leur gestion (Marsalek & Chocat, 2001). Leur caractère multifonctionnel les place en effet presque toujours sous la responsabilité de plusieurs organismes ou administrations. Par exemple, un parc public utilisé comme ouvrage de stockage voit son financement et son exploitation partagés entre le service en charge de l’assainissement et celui en charge des espaces verts. Or ces services ont des budgets différents et n’appartiennent généralement pas au même organisme



De plus les conditions "de bonne gestion" ne sont pas nécessairement les mêmes pour toutes les fonctions. Permettre l'accès du public à une zone infiltrante peut par exemple conduire à un tassement des sols et à une diminution de la capacité d'infiltration. La prise en compte des contraintes d’exploitation dès la conception de l’ouvrage (qui fera quoi et dans quel cadre ?) est donc une condition essentielle de réussite.

Cette difficulté est encore plus grande lorsque les ouvrages sont situés sur un domaine privé sur lequel le contrôle que peut exercer la collectivité sur la bonne gestion de l'ouvrage reste nécessairement limité.

Une autre difficulté réside dans la perception du public qui n’accepte pas toujours facilement de voir l’eau revenir en surface. Une crainte souvent manifestée est par exemple celle du risque de noyade pour les bassins de retenue, qu’ils soient secs ou en eau. A l’opposé certains ouvrages sont tellement bien réussis que le deuxième usage prend l’ascendant sur la gestion des eaux pluviales. Un exemple souvent cité est celui de Marne la Vallée où les associations de pêche locales réclament régulièrement l’interdiction des apports d’eau pluviale dans les plans d’eau pourtant initialement conçus essentiellement pour cet usage (Département de Seine-Saint-Denis, 2003).