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Le confort d'été > Les conditions du confort humain


De très nombreux travaux ont été conduits de par le monde pour essayer de définir les caractéristiques jugées « confortables » d’un local. Distinguons deux approches pour le confort d’été.

La première consiste à déterminer l’ensemble des couples température/ hygrométrie jugés confortables. La figure 1 montre les polygones ainsi définis par les organismes français (Costic) et américain (ASHRAE), ainsi que les mesures faites dans un bâtiment récent.



Polygones de confort
Figure 1 : Polygones de confort vus par le Costic (France) et par l’ASHRAE (USA). Application à un bâtiment situé à Grenoble


On observe d’emblée des différences d’appréciation importantes entre les États-Unis et la France sur la caractérisation du confort. Ce qui confirme le caractère subjectif de cette notion. Selon cette grille d’analyse, on peut voir que le bâtiment étudié comporte apparemment trop de situations où la température et/ou l’hygrométrie sont trop élevées.

Une autre approche, dite adaptative, corrèle la température intérieure estivale avec la température extérieure. Cette approche se fonde sur l’idée que l’acceptation des conditions de confort n’est pas une constante mais évolue : plus il fait chaud dehors, plus on accepte des températures intérieures élevées.

Le graphique de la figure 2 représente ces conditions adaptatives pour le même bâtiment de Grenoble. Le confort est satisfait lorsque la température est située dans un intervalle jugé acceptable, en fonction de la température extérieure. La figure 2 fait apparaître deux intervalles, l’un garantissant 80 % de satisfaction (le plus large, défini par les traits noirs), et l’autre 90 % (le plus étroit, défini par les traits bleus). Les points de mesure relevés dans le bâtiment sont en jaune et traduisent cette fois un bon confort.

Approche adaptative du confort
Figure 2 : Approche adaptative du confort. Application à un bâtiment situé à Grenoble


Toutes ces tentatives pour évaluer les conditions de confort sont intéressantes mais elles ne régleront pas les différences d’appréciation éternelles qui existent sur le ressenti des ambiances. Quoi que fasse l’architecte, et même si 90 % des occupants de son bâtiment sont satisfaits, il y aura toujours une part de plaignants, hélas, ceux qui, généralement, se font le plus et le mieux entendre…

Aujourd’hui, même si cette disposition n’est à l’évidence pas suffisante, il est admis qu’il faut livrer des bâtiments dans lesquels la température intérieure ne dépasse pas 28 °C pendant plus de 40 heures au cours de l’ensemble des périodes d’occupation estivale.