GuidEnR HQE > Synthèse des signes de consommation énergétique de la climatisation  
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Synthèse des signes de consommation énergétique



Ainsi que nous venons de le voir, une consommation énergétique excessive dans un bâtiment climatisé a des causes diverses qui vont des gains thermiques au fonctionnement même du groupe frigorifique. La difficulté de détection des causes se situe plus au niveau méthodologique qu'au niveau de la compréhension. Nous avons résumé dans ce qui suit les principes de base d'un diagnostic énergétique de bâtiment climatisé en nous focalisant sur les apports calorifiques excessifs. Les principaux pôles de gains calorifiques qui doivent attirer l'attention sont les suivants.



  • L'effet de serre à travers des ouvertures ou trop larges ou en nombre trop important est l'une des principales sources de consommation énergétique.
    ROM < 1/3
    Tvis > 0,75
    Ke > 1
    k < 6 W/m²/K


    Bibliothèque départementale (Guadeloupe)
    Figure 1.9 Bibliothèque départementale (Guadeloupe)



  • Les façades principales à l'Est et à l'Ouest doivent faire l'objet d'une isolation thermique. De façon générale il faut minimiser les apports par conduction par les parois opaques.
    k < 3 W/m²/K

  • Les ouvertures et fermetures trop fréquentes des portes et fenêtres sont également une source de gains calorifiques (à la fois latents et sensibles) parfois élevé.
    qv < 20 m3/h

  • Les portes et fenêtres qui ferment mal, les persiennes, les parties d'ouvertures brisées sont fréquentes dans les locaux et provoquent des surconsommations énergétiques (étanchéité de niveau <2>).

  • Le toit, de par sa position par rapport au soleil et sa surface peut provoquer un apport calorifique très élevé, souvent plus élevé que tout le reste dans les petits immeubles. Comme pour les murs de façade principale, la solution de base est l'isolation thermique.

  • Les appareils électriques lorsqu'ils ne sont pas utilisés doivent être systématiquement arrêtés sous peine d'accroître doublement la consommation énergétique des édifices par la consommation propre de ceux-ci et par la climatisation. C'est le cas par exemple pour l'éclairage.

  • Les conduits de transport de l'air sont également sources d'apports thermiques. Lorsque ces conduits passent en particulier par des zones surchauffées tels que les buanderies, les cuisines, l'extérieur, il faut penser à réduire leurs pertes thermiques en les isolant, en réparant les fuites et évitant les pertes de charge parasites.

  • L’éclairage doit avoir une efficacité et une intensité acceptables.
    Pe > 50 lumens/W
    E < 500 lux en moyenne


    Les luminaires à ventelles limitent fortement l’éblouissement
    Figure 1.10 Les luminaires à ventelles limitent fortement l’éblouissement