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Qualité de l'air > Biocontamination aéroportée


La mesure de la biocontamination aéroportée permet de détecter les micro-organismes revivifiables présents dans l’air. Les techniques usuelles permettent la mise en évidence des bactéries aérophiles et des moisissures. Il existe deux grands types de captage : passif et actif.



Les mécanismes passifs mesurent les colonies venant se déposer sur une gélose par sédimentation. Parmi les mécanismes actifs, on peut citer les techniques de filtration, d’impaction et de barbotage. La plus usitée est la technique par impaction. Une gélose est placée derrière une grille criblée par un grand nombre d’orifices (n = 200 à 450) ; la grille est traversée par un flux d’air. Selon le type de grille et la vitesse du flux d’air, les particules de la taille minimale désirée viendront s’impacter dans la gélose. Les appareils utilisés au CHU de Nancy permettent l’impaction des particules de 1µm et plus. Le temps d’impaction doit être limité pour éviter tout asséchement excessif de la gélose. Les résultats sont exprimés en Unités Formant Colonies / m3. Plusieurs UFC pouvant s’impacter par le même orifice, il existe un abaque de correction (loi de Feller) permettant d’estimer le nombre réel d’UFC présentes dans le volume d’air aspiré.

Echantillonneur d’air par impaction
Figure 7 : Echantillonneur d’air par impaction


Les normes NF EN ISO 14698-1 et -2 régissent les techniques de prélèvements. Ces normes préconisent une adaptation du volume et du temps de prélèvement selon la contamination présumée et la méthode utilisée pour mesurer la biocontamination.