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France : le décret de la nouvelle PPE a été publié

France : le décret de la nouvelle PPE a été publié

Le gouvernement a publié, au Journal Officiel, le décret d’application de la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), qui fixe les objectifs de la France en termes de production d’énergie, à horizon 2023 et 2028.



Présentée début décembre 2018, la nouvelle PPE a donc été formalisée dans un décret, le 5 mars 2019. Elle prévoit notamment de faire baisser la consommation d’énergie finale de la France de 14% d’ici 2023 et de 17% d’ici 2028. L’effort portera essentiellement sur les combustibles fossiles : la baisse sera de 6 % en 2023 et de 19 % en 2028 pour le gaz, de 19 % en 2023 et de 35 % en 2028 pour le pétrole, et de 66 % en 2023 et de 80 % en 2028 pour le charbon.

Conséquemment, le décret sanctifie l’interdiction de construire toute nouvelle centrale à combustible fossile, produisant exclusivement de l’électricité et d’une puissance supérieure à 4,5 MW. La cogénération restera autorisée.

L’éolien en mer, toujours aussi problématique

Concernant les renouvelables dans la production d’électricité, le décret confirme l’objectif d’atteindre entre 102 et 113 GW de puissance installée en 2028, contre 48,6 GW fin 2017. Un calendrier d’appel d’offres a été également mis en place jusqu’en 2024, pour l’éolien terrestre, le photovoltaïque et l’hydroélectricité. Concernant le très problématique éolien en mer, un calendrier a été publié jusqu’en 2025, avec plafonnement des tarifs. Rappelons que la France dispose du second potentiel européen en terme d’éolien offshore, après le Royaume-Uni, mais ne dispose actuellement d’aucune éolienne en mer opérationnelle, au contraire de l’Allemagne, du Danemark, du Royaume-Uni ou des Pays-Bas.

Concernant les renouvelables non-électriques, le gouvernement veut augmenter le volume de biogaz produit entre 24 et 32 térawattheures (TWh) en 2028 et celui du biogaz injecté entre 14 et 22 TWh. Pour la chaleur et le froid renouvelables, les efforts porteront surtout sur la biomasse (entre 157 et 169 TWh en 2028), les pompes à chaleur (PAC) aérothermiques (39 à 45 TWh), les PAC géothermiques (5 à 7 TWh), la géothermie (4 à 5,2 TWh) et le solaire thermique (1,85 à 2,5 TWh).

Source : https://www.ladiplomatie.fr