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Quels progrès pour les énergies renouvelables en France ?

Le chiffre définitif confirme une forte progression de l’indicateur de développement des énergies renouvelables, calculé selon les règles européennes fixées par la directive RED, passant de 20,5 % en 2022 et à 22,3 % de la consommation finale brute d’énergie en 2023. Qu’est-ce qui explique cette tendance ? Est-on en bonne voie pour atteindre nos objectifs ?
Quand on parle d’énergies renouvelables, de quoi parle-t-on ?
Les énergies renouvelables sont des sources d’énergie quasi inépuisables. Elles sont très diverses : Bois-énergie, hydraulique, pompes à chaleur, bio-carburants, éolien, solaire photovoltaïque, biogaz, déchets renouvelables… mais aussi géothermie ou encore énergies marines.
En France, le bois-énergie et l’hydraulique sont les filières les plus développées, elles représentent près de la moitié de notre consommation finale brute d’énergie d’origine renouvelable.
Pourquoi progressent-elles ?
Depuis 2005, la part des énergies renouvelables dans notre consommation brute finale progresse à un rythme soutenu (passant de 9,3 à 22,3 %). Cette progression s’accélère depuis 2021. Pourquoi ?
- Parce que notre capacité de production augmente, notamment pour l’éolien, le photovoltaïque et les pompes à chaleur.
- Parce que notre consommation d’énergie globale diminue. Prix élevés, tensions sur l’approvisionnement et efforts de sobriété expliquent cette tendance.
La France est-elle sur la bonne route pour atteindre ses objectifs ?
Dans le cadre de la loi Énergie Climat, la France s’est engagée à ce que cet indicateur atteigne un tiers de la consommation finale brute d’énergie en 2030.
Cet indicateur est calculé selon les conventions de la directive européenne (UE) 2018/2001 relative à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables.
Au niveau européen, l’objectif 2030 a été révisé à la hausse, de 32 % à 42,5 %, dans la nouvelle directive sur les énergies renouvelables, dite RED III, entrée en vigueur en novembre 2023 et qui doit être transposée à l’échelle nationale par chaque État membre. Cette révision intègre aussi de nouveaux vecteurs énergétiques comme l’hydrogène dans le calcul du taux d’énergies renouvelables.
Source : https://www.notre-environnement.gouv.fr/