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Pourquoi réduire les ponts thermiques ?


Plus les niveaux d’isolation des parois augmentent, plus la part relative des ponts thermiques dans les déperditions est importante. Pire que cela, nous verrons par la suite que les déperditions d’un pont thermique augmentent parfois en valeur absolue avec le niveau d’isolation.



L’exemple de la figure 3 montre que si aucun effort particulier n’est fait pour les traiter, les ponts thermiques et les ponts thermiques structurels peuvent représenter plus de la moitié des déperditions par les parois (hors ventilation) dans un bâtiment isolé au niveau BBC :

Répartition des déperditions par les parois pour un bâtiment selon son niveau d’isolation et le traitement des ponts thermiques
Figure 3 : Répartition des déperditions par les parois pour un bâtiment selon son niveau d’isolation et le traitement des ponts thermiques.
Les ponts thermiques structurels ont été dissociés des déperditions par les murs pour illustrer le propos.


À contrario, on constate qu’un traitement complet des ponts thermiques et ponts thermiques structurels permet de réduire fortement leur impact et d’améliorer grandement la performance de l’enveloppe.

Au-delà de la problématique énergétique, il faut également souligner que la présence de ponts thermiques génère un risque de pathologie du bâtiment. En effet, les ponts thermiques créent à l’intérieur des bâtiments des points froids sur lesquels l’humidité de l’air peut se condenser. Cela génère alors au mieux des traces d’humidité (fantômes), et au pire des dégâts sur le bâti.