Pollution de l'air lors d'un chantier

Concernant la pollution de l’air lors d’un chantier, c’est la poussière le plus souvent qui est montrée du doigt en tant que source de pollution principale. En effet, l’activité du chantier, les produits pulvérulents utilisés tels que le ciment, le plâtre, les colles en poudre, les cendres volantes, etc. génèrent beaucoup de poussières. Les activités de démolition, les travaux de terrassement, l’approvisionnement, l’entreposage et le transbordement de sable fin et de granulats ainsi que les activités de transport sur le chantier engendrent une production considérable de poussières, surtout en cas de temps sec et venteux.



Toutefois, il existe d’autres sources de pollution de l’air. Divers produits utilisés (solvants, peintures, diluants, colles, cires, produits de décoffrage à base d’huile minérale) peuvent porter atteinte à l’environnement suite à l’incinération des déchets dans des feux ouverts sur chantier, à de l’évaporation, aux déversements de peintures, aux fuites des machines, engins et divers appareils, lors des opérations de soudage (fumées de soudures) et de découpe thermique. De plus, la combustion des carburants lors des transports et de l’utilisation des machines donne également lieu à une émission de particules polluantes dans l’atmosphère.

En résumé, la pollution de l’air lors d’un chantier se manifeste par :

• des émissions de poussières provenant :
  
  • du trafic des engins par temps sec,
  • du remplissage des silos à ciment,
  • du percement et de la découpe des matériaux,
  • de chantiers non nettoyés,
• des mauvaises odeurs dues :
  
  • aux vapeurs de carburants,
  • au brûlage des déchets,
  • aux matériaux et produits utilisés.