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Structures en béton en situation d’incendie > Glossaire


Feu conventionnel
Dans la pratique des essais de résistance au feu des éléments de construction et d’ouvrage, une éprouvette placée dans un four d’essai est soumise à une sollicitation thermique associée à l’évolution de la température des gaz chauds occupants le volume du four définie par l’ISO : Tg = T0 + 345Log10(8t+1) où T0 est la température ambiante initiale en °C et t le temps en minutes. On parle alors de feu conventionnel. Notons que d’autres courbes température/temps que celle définie ci-dessus sont envisageables.



Feu naturel
L’activité du feu n’est alors plus représentée par une courbe température/temps. L’action thermique qui découle de cette activité dépend des foyers potentiels (nature, géométrie, dimensions et quantité déterminent l’amplitude et la durée de l’apport de chaleur), du local (nature, dimensions et propriétés des parois), de sa ventilation (naturelle : dimensions et position de des ouvertures ; extraction mécanique : débit extrait).

Action thermique
C’est la grandeur physique qu’il faut calculer pour ensuite être exploitée pour le calcul des conditions de stabilité. Il s’agit du flux de chaleur incident sur la surface de l’élément. Il s’exprime en W/m2.

Flux de chaleur net absorbé
C’est la grandeur physique qui détermine l’échauffement de l’élément. Il dépend bien sûr de l’action thermique mais aussi de coefficients d’échanges thermiques caractéristiques des gaz chauds et de l’élément. Des valeurs de ces coefficients sont par exemple proposées dans l’Eurocode.

Éclairement (énergétique)
Quand la cible est située hors du foyer et sous la couche de fumée accumulée sous le plafond, elle est alors chauffée uniquement par rayonnement thermique. Le flux de chaleur incident (l’action thermique) sur la cible est alors appelé éclairement. Il s’exprime en W/m².

Débit calorifique
Il caractérise l’activité du foyer, du feu. Il représente la puissance délivrée par le feu. Il s’exprime en Watt. Il varie au cours du temps. Il est généralement représenté par une phase de croissance correspondant au démarrage du feu, suivie d’une phase de plein développement correspondant à la combustion de tout le combustible présent et enfin d’une phase de déclin correspondant à l’épuisement du combustible.

Contrôle par la pyrolyse ou par la ventilation
Au tout début de l’activité d’un feu accidentel, l’oxygène présent dans l’entrepôt alimente le foyer. Puis, l’oxygène est amené par les ouvertures de la cellule. Si le flux d’oxygène est suffisant, le développement du feu est piloté par la vitesse de dégradation des matériaux combustibles (débit de pyrolyse). Si ce flux est insuffisant, la combustion est incomplète et la puissance libérée croit plus lentement. Le développement du feu est alors piloté par le flux d’air entrant dans la cellule. Ce régime de fonctionnement du feu est appelé « contrôle par la ventilation ».

Scénario (de feu)
La protection contre l’incendie fait appel à des scénarios d’incendies probables, basés sur le retour d’expérience des incendies passés. Pour définir un scénario, il faut décrire le lieu de l’action (volume ou volumes impliqué(s), dimensions, nature des parois, ouvertures, ventilation mécanique ou non…), définir la source d’énergie calorifique initiale et l’environnement combustible et donner des caractéristiques aux « acteurs » potentiels qui « entreront en scène » lorsqu’ils répondront aux sollicitations dont ils seront l’objet (objets et produits combustibles mobiliers ou immobiliers fixés au bâtiment). Le rôle de ces acteurs, qui n’est pas aisément prévisible a priori, dépendra de leurs caractéristiques et des conditions auxquelles ils seront soumis. Fixer le scénario nécessite ainsi de définir des conditions initiales et aux limites pour un ensemble de phénomènes qui s’enchaîneront et qu’on a prévu d’observer. L’ensemble de ces choix et la définition des grandeurs à mesurer ou à calculer posent les données du scénario. Le scénario de feu n’est donc pas seulement l’évolution temporelle du débit calorifique.

Structure
Les poutres, les poteaux, les portiques, les systèmes de contreventement, les éléments d’anti-flambement, les murs et panneaux porteurs, les planchers, les poutres supports et tout autre élément (le cas échéant les pannes et lisses) participant à la stabilité de l’ouvrage.

Occupants
Individus présents, même de manière temporaire, dans l’entrepôt au moment de l’occurrence de l’incendie.

Cellule
Partie d’un entrepôt compartimentée. Elle est délimitée par les murs coupe-feu et les façades.

Enveloppe du bâtiment
Façade et toiture non structurale.

Éléments séparatifs
Éléments porteurs ou non porteurs présentant une fonction de compartimentage.