LES CLES DU DIMENSIONNEMENT
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Les parois respirantes > Formules et équations > Transport d’eau liquide
Les études sur le phénomène lié à la capillarité ont montré que si une des couches d’une paroi a atteint le taux d’humidité critique, il s’amorcera à partir de cette couche un transfert d’eau en phase liquide vers les couches les plus sèches. On remarquera que le transfert se fera pour un mur respirant de l’extérieur vers l’intérieur, c’est à dire à l’inverse du transfert de vapeur d’eau.
Pour le transport capillaire, l'équation de diffusion suivante peut être prise en compte :
avec :
- gω (kg/m²/s): Densité de flux de transport liquide
- Dω (m²/s) : Coefficient de transport d’eau liquide
- ω (kg/m3) : Teneur en eau
- Le coefficient liquide de transport pour le processus d’aspiration Dωs décrit la prise capillaire de l'eau quand la surface imbibée est entièrement mouillée. Dans ce contexte de la physique du bâtiment, ceci décrit par exemple la pluie sur une façade
- Le coefficient liquide de transport par séchage Dωω décrit la propagation de l'eau imbibée quand le mouillage est fini, l'eau présente dans le matériau commence à être redistribuée. Dans un composant du bâtiment, ceci correspond par exemple à la migration d'humidité en l'absence de pluie
Teneur en eau par rapport aux coefficients de transport d’eau pour l'aspiration et le séchage
On sait également que pour une humidité relative inférieure à 50%, les molécules d'eau sont tellement liées aux pores des murs que le transport liquide peut être exclu. Par contre au dessus de 50%, la condensation capillaire se produit bien dans les micro-pores.
De plus, la quantité d’eau admissible dans la couche isolante dépend de la nature de l’isolant et des effets que cette peau peut avoir sur ses caractéristiques. Pour la mesurer, le CSTB a considéré que la conductivité thermique utile des isolants sera peu influencée tant que le taux d’humidité de l’isolant ne dépasse pas 2% en volume.