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Les parois respirantes > Terminologie générale – Notions techniques



La diffusion de la vapeur est caractérisée par la perméance d'un matériau. Plus un matériau est perméant, plus il permet le transfert de vapeur.

Les normes en vigueur dans le bâtiment ont pour objet notamment d'éliminer tout risque de point de rosée dans l'isolant. Le point de rosée est le moment où, en fonction de la pression et de la température, la vapeur se transforme en eau. Pour atteindre cet objectif et compte tenu du fait que dans la grande majorité, pour ne pas dire la totalité, les isolants sont non hygroscopiques et que les matériaux composants les murs et les couvertures sont peu ou pas respirants, les normes imposent des pare-vapeurs ou frein vapeur. Nous définirons le parevapeur comme étant une couche imperméable à la vapeur qui résiste à la diffusion de la vapeur d'eau par suite d'une variation de pression de cette dernière. Alors que le frein vapeur n’est pas une barrière à la diffusion mais un ralentisseur qui limite les entrées d'air extérieur tout en permettant les transferts de vapeur d'eau. Le tableau suivant montre les valeurs du paramètre SD de différents matériaux perméants et non poreux.



Matériau Épaisseur d’air équivalente (SD en m)
Pare vapeur > 130
Frein vapeur 1.3 à 50
10 cm de laine de mouton 0.1
10 cm de laine de verre 0.10 à 0.30
10 cm de fibre de bois 0.5
Peinture à l’eau microporeuse 0.007 à 0.01


Par contre l'approche écologique de l'isolation respirante prend en compte les qualités hygroscopiques de la plupart des isolants naturels. Le plus spectaculaire étant la laine de mouton qui peut absorber 30 % de son poids de vapeur d'eau sans perdre ses propriétés physiques et isolantes. Dans cette optique il ne s'agit plus de placer une barrière de vapeur pour en interdire le transfert mais d'adapter la perméance du pare-vapeur (qui se place côté chaud du local à isoler) aux qualités de respiration de la paroi extérieure. Dans certains cas, comme l'isolation sur combles perdus où la masse d'air sous la toiture, elles constituent une paroi très respirante qui excluent le pare-vapeur. Ainsi le volant hygrométrique de l'isolant peut être utilisé au maximum pour participer à la régulation de l'humidité à l'intérieur du bâtiment.