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Classement ETANCHEITE A LA PLUIE des Murs de façade


Type : Mur de façade
Exemples : Type IIa
Voir aussi :




Il s'agit bien entendu des murs de façade.

Les murs de façade sont divises en quatre catégorie


=> Murs type I
Murs simples y compris lorsqu'ils sont enduits.
Murs doubles si l'intervalle entre les deux parois est entièrement garni d'un isolant hydrophile.
Il s'agit donc de murs qui ne comportent pas de dispositifs s'opposant au cheminement de l'eau jusqu'à la face interne.

=> Murs type II & Type IIa
Murs simples doublés intérieurement par un matériau non hydrophile.
Murs doubles dont l'intervalle est garni par un isolant non hydrophile.

=> Murs type IIb
Murs doubles dans lesquels le vide est, soit non garni, soit garni d'un isolant non au contact de la face interne de la paroi externe.
Nota: Un isolant est dit non hydrophile si, placé au contact de l'eau, il n'est susceptible d'absorber celle-ci qu'en quantité négligeable.
Sont non hydrophiles: certains panneaux en polystyrène expansé, mousses de P.V.C., mousses de polyuréthanne rigide et certaines laines minérales traitées.

=> Murs type III
Murs doubles comportant un dispositif destiné à recueillir les infiltrations et a les rejeter a l'extérieur (c'est un type amélioré).

=> Murs type IV
Murs dont l'étanchéité est assurée par un revêtement extérieur étanche (bardage ou revêtement à liants plastiques).

Les murs de façade sont divises en quatre catégorie


Critères liés à l'environnement de la construction


=> Situation de la construction
On distingue quatre situations :
  1. Constructions situées à l'intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments ont plus de 4 niveaux) ;
  2. Constructions situées dans les villes petites et moyennes ou à la périphérie des grands centres urbains ;
  3. Constructions isolées en rase campagne
  4. Constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières, lorsque ces constructions sont à une distance du littoral inférieure à une limite à fixer en fonction des conditions climatiques locales et de leur hauteur réelle. Cette limite qui doit, dans les meilleures conditions, être au moins égale à 15 fois la hauteur réelle du bâtiment au-dessus du sol peut, dans les zones ou régions particulièrement exposées, telles les zones non abritées du littoral de l'ouest et du nord de la France ou du golfe du Lion, atteindre 5 à 10 km.


=> La hauteur de la paroi au-dessus du sol
La hauteur de la paroi au-dessus du sol On distingue, de ce point de vue, les parois dont la partie supérieure, à une hauteur d'étage courant près, se situe :
  • à moins de 6 m au-dessus du sol,
  • entre 6 et 18 m,
  • entre 18 et 28 m,
  • entre 28 et 50 m,
  • entre 50 et 100 m.


=> La présence ou l'absence d'une protection contre le vent de pluie (effet de masque)
Les façades sont classées en deux catégories :
  • les façades abritées,
  • les façades non abritées.


La présence ou l'absence d'une protection contre le vent de pluie (effet de masque)


Choix du type de mur de façade, en fonction de l'exposition à la pluie


=> Maçonneries destinées à rester apparentes
Hauteur du mur au-dessus du sol (m) Situation a, b ou c Situation d
Façades abritées Façades non abritées Façades abritées Façades non abritées
Zone littorale sauf front de mer Front de mer
< 6 IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) ou III (cf note 3) III
6 à 18 IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) ou III (cf note 3) III
18 à 28 IIa (cf note 1) IIa (cf note 2) (cf note 5) ou III (cf note 3) IIa (cf note 1) III III (cf note 2)
28 à 50 (cf note 4) (cf note 4)
50 à 100 (cf note 4) (cf note 4)
(note 1) Pour ces cas d'exposition, il est possible, exceptionnellement et sur justification (référence à l'expérience locale ...), d'utiliser des murs de type I en pierres apparentes (pierres de taille ou moellons sous réserve de respecter les épaisseurs minimales fixées par les Règles de calcul DTU n°20.1).
(note 2) Pour ces cas d'exposition, ce type de mur nécessite, pour certaines maçonneries, des dispositions complémentaires explicitées dans le chapitre correspondant aux matériaux constitutifs du cahier des clauses techniques d'exécution DTU n° 20.1 enduit côté intérieur ou jointoiement après coup.
(note 3) Dans les cas coulants, le mur du type IIb moyennant les dispositions complémentaires visées au renvoi [Cl note 2] est suffisant ; toutefois, en fonction des connaissances de la sévérité des conditions climatiques de lieu, le concepteur peut demander l'exécution d'un mur de type III.
(note 4) Ces cases correspondent à des utilisations exceptionnelles non visées par le présent document et devant faire l'objet d'une étude particulière.
(note 5) Dans le cas d'utilisation de blocs en béton apparent à alvéoles débouchant et pour toutes les façades non abritées, il convient d'utiliser des murs de type III.


=> Maçonneries destinées à recevoir un enduit ou un revêtement traditionnel extérieur
Hauteur du mur au-dessus du sol (m) Situation a, b ou c Situation d
Façades abritées Façades non abritées Façades abritées Façades non abritées
Zone littorale sauf front de mer Front de mer
< 6 I I ou IIa (cf note 2) I I ou IIa (cf note 5) IIb
6 à 18 I I ou IIa (cf note 3) I IIa IIb
18 à 28 I (cf note 1) I ou IIa (cf note 4) I (cf note 1) IIb IIb (cf note 6) ou III
28 à 50 IIa ou IIb (cf note 2) III III
50 à 100 III ou IV (cf note 2) IV IV
(note 1) Pour ces conditions d'exposition, les façades comportant des balcons et loggias ne peuvent, en règle générale, être considérées comme abritées.
(note 2) Excepté pour les murs du type IV, il n'a pas été tenu compte, dans l'analyse qui précède, de la nature du revêtement extérieur, qui peut cependant contribuer à la pénétration de l'eau de pluie. Il reste, bien entendu, possible au concepteur d'user de ce paramètre pour préciser son choix en considération de la situation particulière de l'ouvrage.
(note 3) Le mur du type I ne peut, dans ces conditions d'exposition, être utilisé que lorsque l'épaisseur blute de la paroi en maçonnerie est supérieure ou égale à 27,5 cm.
Dans les autres cas, la solution minimale est le mur du type IIa.
(note 4) Le mur du type I peut, dans ces conditions d'exposition, être admis en fonction des conditions climatiques particulières du lieu et sous réserve de justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes, lorsque l'épaisseur brute de la paroi en maçonnerie est supérieure ou égale à 32,5 cm, en blocs perforés de terre cuite et blocs de béton de granulats courants.
Dans les autres cas, la solution minimale est le mur de type IIa.
(note 5) Le mur de type I peut, dans ces conditions d'exposition, être admis en fonction des conditions climatiques particulières du lieu et sous réserve de justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes, lorsque l'épaisseur brute de la paroi en maçonnerie est supérieure ou égale à :
  • 37,5 cm en blocs perforés de terre cuite,
  • 27,5 cm en blocs de béton,
  • 27,5 cm en blocs de béton cellulaire autoclavé.
Dans les autres cas, la solution minimale est le mut de type Iia.
(Note 6) Le mur de type IIb peut, dans ces conditions d'exposition, être admis en fonction des conditions climatiques particulières du lieu et sous réserve de justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes.
Dans les autres cas, la solution minimale est le mut de type III.


=> Epaisseurs minimales des murs de type I
Types de mur Epaisseur (cm)
Murs en briques pleines ou perforées 22
Murs en blocs pleins ou creux de béton de granulats courants 20 (Cf note 1)
27,5 (Cf note 2)
32,5 (Cf note 3)
Murs en blocs pleins ou creux de béton de granulats légers 22,5
27,5 (Cf note 4)
Murs en briques creuses de terre cuite à perforations horizontales 22,5 (Cf note 1)
27,5 (Cf note 2)
Murs en blocs perforés de terre cuite à perforations verticales 20 (Cf note1)
27,5 (Cf note 2)
32,5 (Cf note 3)
37,5 (Cf note 4)
Murs en blocs plein de béton cellulaire autoclavé 20 (Cf note 1)
27,5 (Cf note 2) (Cf note 4)
(note 1) L'épaisseur minimale de 20 ou 22,5 cm s'applique aux murs du type 1 dont l'emploi est envisagé : - pour les façades abritées, - en situation a, b ou c pour les façades non abritées, dont la hauteur au-dessus du sol ne dépasse pas 6 m.
(note 2) L'épaisseur minimale de 27,5 cm s'applique aux murs de type 1 dont l'emploi est envisagé en situation a, b ou c pour des façades non abritées dont la hauteur au-dessus du sol est comprise entre 6 et 18 m.
(note 3) L'épaisseur minimale de 32,5 cm s'applique aux murs du type 1 dont l'emploi est envisagé, moyennant des justifications résultant d'expériences locales satisfaisantes, en situation a, b ou c pour des façades non abritées dont la hauteur au-dessus du sol est comprise entre 18 et 28 m.
(note 4) L'épaisseur minimale de 37,5 ou 27,5 suivant la nature du matériau s'applique aux murs du type 1 dont l'emploi est envisagé moyennant des justifications d'expériences locales satisfaisantes en situation d pour des façades non abritées hors front de mer, dont la hauteur au-dessus du sel est inférieure à 6 m. Enfin, elle peut être abaissée dans les conditions définies en remarque à l'article 3.111 ci-avant après étude cas par cas.