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Armatures inox > Approche en coût global


Une gestion responsable et durable d’un patrimoine d’ouvrages inclut la prise en compte en amont de la réalisation de chaque projet, d’une analyse technicoéconomique intégrant son coût global sur toute sa durée de service, de la définition d’une stratégie ainsi que des scénarios d’entretien des ouvrages.



De nombreuses études, réalisées en Amérique du Nord et dans divers pays européens sur des ouvrages suivis pendant plusieurs années, ont démontré que l’utilisation d’armatures inox constitue une solution économique avantageuse dès que l’on cherche à optimiser le coût global de l’ouvrage notamment en réduisant les frais de maintenance.

Cette politique, basée sur le principe qu’il vaut mieux prévenir (la corrosion) par un plus grand recours à l’inox dès la conception de l’ouvrage que guérir en assurant une maintenance parfois coûteuse a été validée dans ces pays sur de nombreux ouvrages.

L’utilisation d’armatures inox en substitution partielle ou totale (pour des parties d’ouvrage) renchérit le coût d’investissement du fait de l’écart de prix entre ces deux types d’armatures. Mais ce surcoût est compensé à terme par une diminution significative des frais d’inspection et de suivi de l’ouvrage ainsi que des coûts de maintenance et de réparation.

L’analyse comparative en coût global démontre l’intérêt de la substitution des armatures. Elle tient compte de l’ensemble des coûts directs (de maintenance notamment) ou indirects (incidence sur l’exploitation), pendant la durée de service de l’ouvrage. Elle intègre l’allongement de la durée de vie de l’ouvrage résultant de l’utilisation des armatures inox.

Coûts directs


Les coûts directs sont diminués du fait que les frais de maintenance et d’entretien sont réduits à leur strict minimum.

Coûts indirects


La prise en compte des coûts indirects est fonction de la nature de l’ouvrage. Par exemple, dans le cas d’ouvrages routiers, les coûts indirects incluent en particulier :
  • les coûts de gestion et de perturbation du trafic ; la fermeture d’un ouvrage pour travaux, lorsqu’elle s’impose, engendre de multiples nuisances (engorgement, pollution atmosphérique et sonore) dues à la mise en place d’un itinéraire de déviation souvent problématique ;
  • les coûts sociaux induits par les travaux de réparation : retard des usagers, surconsommation en carburant et augmentation des risques potentiels d’accident, pour les automobilistes ainsi que pour les équipes de travaux exposées aux dangers du trafic, lorsqu’il est maintenu.
La diminution de la fréquence des interventions sur les ouvrages réduit proportionnellement ce type de coûts.