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Biodiversité des Réseaux de Distribution d'Eau Potable


Les réseaux de distribution d’eau potable sont constamment soumis à un flux entrant de microorganismes (bactéries, champignons, protozoaires, algues, nématodes,…).

L'eau potable qui transite dans les conduites de distribution présente une flore microbienne extrêmement diversifiée, ainsi que de la matière organique dont une fraction est biodégradable.

Même si cette fraction de matière organique est faible (inférieure à 0,5 mg COD.L-1), dans le cas de l'eau nanofiltrée, exceptionnel en France), la multiplication et l'augmentation du nombre de microorganismes dans l'eau entraînent des difficultés de gestion des réseaux et de maintien de leur stabilité biologique. Ceci s'explique par trois faits :
  • L'interface eau-matériau constitue un lieu privilégié de prolifération bactérienne, où s'accumulent cellules et matière organique. Sous les conditions hydrauliques du réseau, des décrochements ou arrachages des dépôts se produisent ; il y a alors remise en suspension des dépôts dans l’eau circulante.
  • Certains de ces microorganismes viables s’adaptent à l’environnement oligotrophe, constitué par l'eau potable (matière organique biodégradable inférieure à 2 mg COD.L-1 dans de nombreux cas). Ces populations sont donc difficiles à éliminer et même lorsque le flux de nutriments véhiculés est réduit, la biomasse bactérienne n'est que faiblement diminuée.
  • Les biomasses fixées peuvent être autochtones ou importées. Elles sont à l'origine de la formation de chaînes alimentaires complexes, puis d'écosystème stable.