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Niveaux d'exposition aux radiofréquences couramment rencontrés


Intensités des champs électromagnétiques ambiants


Chaque année, environ 2 000 mesures sont réalisées en France par des laboratoires accrédités et selon un protocole établi par l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Ces mesures résultent, le plus souvent, de demandes de collectivités locales ou de particuliers vivant à proximité d’émetteurs (généralement de téléphonie mobile). Les résultats de ces mesures sont accessibles sur le site Internet www.cartoradio.fr. La synthèse des résultats pour la période 2004-2007 (Agence nationale des fréquences, 2007) montre que les moyennes des niveaux de champ relevés restent très faibles, de 0,01 à 0,65 V/m à l’extérieur des bâtiments selon les sources d’émission. Ces moyennes sont près de 50 fois inférieures aux valeurs limites (Les valeurs limites diffèrent selon les sources considérées. Par exemple, pour les antennes-relais, elles vont de 41 à 61 V/m), quel que soit l’émetteur considéré, et plus de 97 % des mesures n’atteignent pas 10 % des valeurs limites. Cependant, les résultats de ces mesures sont très liés aux sites de mesures choisis et ne permettent d’évaluer les niveaux qu’au point de mesure et à un moment donné. Ils n’ont donc pas vocation à être représentatifs de l’exposition de la population.



Exposition individuelle globale


Une étude évaluant l’exposition de 377 personnes représentatives de la population générale à l’aide de capteurs individuels (Viel et al., 2009a) a montré que la plupart des niveaux mesurés étaient très faibles (inférieurs au seuil de détection). Le niveau moyen total était de 0,201 V/m. Toutefois, l’exposition était plus importante en milieu urbain, durant la journée, chez les adultes et lors des déplacements. Les niveaux totaux mesurés à l’extérieur des bâtiments étaient supérieurs à ceux mesurés à l’intérieur. Les plus forts contributeurs étaient les radios FM, puis les fours à micro-ondes, les téléphones sans fil et les téléphones mobiles. Les expositions aux fours à micro-ondes étaient néanmoins susceptibles d’avoir eu lieu dans le cadre du milieu professionnel. Concernant le Wi-Fi, les niveaux étaient distribués de manière uniforme entre l’extérieur et l’intérieur, ceci étant probablement lié au développement des accès au Wi-Fi dans les lieux publics (gares, cafés…).

DAS liés aux téléphones mobiles


Le DAS peut être mesuré pour tous les appareils utilisés à proximité du corps. Concernant les téléphones mobiles, les DAS sont très variables selon les les DAS liés à l’utilisation de 124 téléphones montre qu’ils sont tous inférieurs à la valeur réglementaire de 2 W/kg et que l’utilisation d’un kit mains libres ou d’une oreillette Bluetooth permet de réduire l’exposition de la tête de l’utilisateur (respectivement d’un facteur de l’ordre 5 et 400). Par ailleurs, la puissance émise par un téléphone mobile variant au cours d’une communication, le DAS indiqué par le constructeur est un DAS maximal. Des mesures montrent qu’en moyenne, la puissance à laquelle un utilisateur est exposé équivaut à 40 % du DAS constructeur dans le cas du GSM.