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Calcul d'un hydrogramme de ruissellement > Modèle de Izzard



Le modèle de Izzard (1946), repris par Tholin et Keifer (1959) pour simuler la transformation pluie-ruissellement sur le ville de Chicago (USA) (cités par Normand 1971), est dérivé d’une étude en laboratoire de l’écoulement en nappe q(t) sur une chaussée de longueur L, de pente p soumise à une pluie d’intensité i(t). Il s’écrit sous la forme :



i(t) - q(t) = dD / dt

Avec :
  • i intensité de la pluie (mm/h)
  • q ruissellement (L/s)
  • D rétention superficielle (L) qui s’écrit : D = K × L × q1/3 avec :
    • L longueur de la chaussée (m)
    • K coefficient qui s’écrit : K = 0,0675 × (0,0276 × i + C) × p-1/3 avec C = 7 sur un revêtement très lisse ou C=17 sur du gravier enrobé de goudron.


Ce modèle s’est avéré trop complexe à mettre en oeuvre à l’échelle d’un bassin versant urbain car il nécessite un découpage extrêmement fin des surfaces élémentaires sur lesquelles appliquer les calculs. Néanmoins, il reste parfois encore utilisé pour le calcul du ruissellement dans des cas simples tels que les autoroutes ou les aéroports.

Après le calcul de q(t), le modèle de Tholin et Keifer (1959) simule l’accumulation et la propagation de l’eau dans les caniveaux pour obtenir le débit Q(t) à l’entrée des avaloirs selon les équations suivantes :

q(t) - Q(t) = dV / dt

V = 2/3 × Se × l

Avec :
  • V volume accumulé en surface (L)
  • Se section mouillée à l’aval (m2)
  • l longueur du caniveau (m).